COLLABORATION

Maison Vaya Lesso x T-Heart

Au coeur des migrations comoriennes

Au coeur des migrations comoriennes

Une crise humanitaire d’une rare violence a cours en ce moment-même entre l’Union des Comores et Mayotte

Elle résulte, en grande partie, de la mise en place d’un visa, en 1995 (dit Balladur). Par ce biais, le gouvernement français a érigé une frontière géopolitique entre les quatre îles de cet archipel de seulement 2230 km². Cette configuration force des milliers de Comorien.ne.s à prendre clandestinement la mer pour gagner Mayotte. En conséquence, cette portion de l’Océan indien est devenue un cimetière marin. Il y repose désormais tant de celles et ceux qui se noient en tentant de traverser la houle, abord d’embarcations de fortune nommées Kwassa kwassa. Autre fait préoccupant, l’administration post-coloniale instille, chaque jour davantage, les germes de séparations et d’oppositions fratricides entre les habitants de Mayotte et des autres îles; les membres pourtant d’un même peuple. Les inimitiés qui en découlent sont tragiques.

Vers un conflit civil

Ces flux migratoires en tension entre les îles comoriennes sont désormais une source de conflits ethno-culturelles, civils et militaires. Or, la vie et les droits humains sur cette région doivent à tout prix être préservés et protégés.

Cependant, l’opération Wuambushu récemment lancée par le gouvernement français afin d’expulser les Comorien.ne.s ayant trouvé refuge à Mayotte bafoue tout à fait ces principes fondamentaux.

Face à une telle situation, que peuvent la culture et l’art ?

Les Comorien.ne.s de la diaspora ont décidé de prendre voix au chapitre de l’actualité de ces migrations, en prônant l’unité par la culture et l’universalité par la défense des droits humains.

Notre projet consiste à organiser une journée culturelle dédiée à informer et à sensibiliser dans le but de parvenir un jour à endiguer la crise. Cet événement et la représentation d’une pièce de théâtre (prévue en novembre) sont notre manière d’agir à propos de la situation frontalière aux Comores.

Les acteurs

Chaher MOHAMED SAID OMAR, le fondateur de la compagnie T-Heart et l’auteur de la pièce intitulée Cette terre n’est pas la mort à boire, une épopée à propos des vies perdues dans cet archipel de l’Océan indien, en est l’instigateur et le coordonnateur.
Najmat ROSINEL, la fondatrice de la Maison Vaya Lesso le soutient dans cette cause car, par le vêtement, elle a toujours souhaité valoriser l’unité culturelle des îles comoriennes. La question migratoire lui a offert l’opportunité d’engager sa marque pour garantir les droits humains.

LA COLLAB

Ensemble et en collaboration avec de nombreux artistes (Zayone, Kiki Diallo, Essah Yasuke), et structures (Mvukisho Ye Massiwa, la Maison Massiwani, ComorImpact, Incodev) ils ont décidé d’unir leurs disciplines, parce qu’ils ont mis leur foi au coeur du pouvoir unificateur de la culture, des arts et de la beauté; pour pallier les errements d’une politique déshumanisante.

Si vous aussi, vous partagez leur idéal ou voulez que les droits humains soient garantis, rejoignez-nous le 30 septembre à l’hôtel Mercure dans le 18e arrondissement de Paris. C’est dans ce cadre chic et accueillant que se tiendra cet événement caritatif au coeur des migrations comoriennes. La programmation a été pensée pour être riche et diversifiée (exposition d’art, conférence, atelier de danse, concert…).
Venez nombreuses et nombreux contribuer à cette célébration de la vie.

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